André Favières

Portrait d'André Favières

Ecrivain niçois croisé dans de petites collections populaires
de romans policiers, d'espionnage et de guerre.


Son premier roman, Le crime de la Madeleine (paru en 1950 à Nice aux éditions Jacques Dervyl), démarre une série consacrée aux « Enquêtes du commissaire Armand, de la P.J. de Nice, et de l'écrivain criminaliste André Gérard », qui se poursuit à partir de 1954 chez Jacquier, où le premier volume est réédité sous le titre Le manchot obsédé (collection « La Loupe » n°25). Toujours chez Jacquier, il crée une série d’espionnage, « Les Aventures du colonel Mac Tongay, le célèbre X 117 du F.B.I. » (collection « La Loupe, série espionnage ») et donne quelques autres romans d’espionnage à la S.E.G. et au Gerfaut. Une autre série policière, « Les aventures de Prince Igor », créée également chez Jacquier, n'ira pas au-delà du premier titre : elle met en scène Igor Dumarlou, fils d'un prince russe et d'une prostituée, gangster aristocrate qui défend les faibles, ne craint pas les forts et déteste l'injustice.

Sollicité par Le Gerfaut pour alimenter leur collection « Guerre », André Favières écrit à partir du début des années 1970 une série de romans sous pseudonymes (Hans H. Lusthoff, Andreï Servaïeff), mettant en scène des soldats allemands et russes dans l'enfer de la Seconde Guerre mondiale.

Faisant mentir le titre d'un de ses romans, Jusqu'au dernier souffle, André Favières cessa de publier en 1984, gardant dans ses tiroirs un certain nombre de manuscrits et de romans annoncés : Le mystère de la chambre 13, Sérum GN 100, Retour impossible, Meurtre au pensionnat, et Brouillard sur Nice.

Cette fiche doit beaucoup aux informations fournies par Paul-J. Hauswald : qu'il en soit remercié.